DÉCOUVREZ LE PROGRAMME DES PROCHAINES CONFÉRENCES GRAND PUBLIC DE LA STATION BIOLOGIQUE DE ROSCOFF

Les inscriptions aux prochaines conférences seront ouvertes à partir de mi-août. Les conférences ont lieu en salle de conférences de la Station Biologique de Roscoff.

 

> LES CÉPHALOPODES N’ONT PAS QU’UN QI D’HUÎTRE !
25 AOÛT À 20H30

Par Laure BONNAUD-PONTICELLI, professeure au Museum National d’Histoire Naturelle.
COMPLET

L’hydre, le kraken, le calmar géant de Jules Vernes, n’ont pas contribué à la réputation des poulpes, calmars et seiches. Animaux fascinants, ils montrent des capacités d’apprentissage inattendues chez des mollusques. Comment font-ils ? Avec quels outils ? Pourquoi Théodore Monod disait-il : « Alors il faut regarder vers la mer, (….) ce qu’on appelle les céphalopodes, et bien c’est un groupe étonnant à beaucoup d’égards au point de vue de son anatomie, des organes des sens extraordinaires, (…), (…), ils pourraient débarquer (sur terre) et ça changerait peut être beaucoup de choses dans l’avenir de l’évolution biologique ».

Cette conférence permettra de mieux comprendre comment les innovations apparues au cours de l’évolution confèrent aux céphalopodes des avantages adaptatifs en milieu marin, et quelles sont les études qui sont faites à la station biologique

> EFFONDREMENT DE LA BIODIVERSITÉ : POURQUOI ON A TOUT FAUX !
16 SEPTEMBRE, 20H30

Par Pierre-Henri GOUYON, professeur au Muséum National d’Histoire Naturelle.
INSCRIPTION : https://my.weezevent.com/effondrement-de-la-biodiversite-pourquoi-on-a-tout-faux

ou par mail communication@sb-roscoff.fr

Depuis les 30 dernières années, nous constatons un effondrement de la biodiversité. Tout d’abord, qu’est-ce vraiment que la biodiversité ? Notre culture constitue-t-elle un handicap pour la comprendre ? Et ensuite, comment la biomasse des insectes a-t-elle pu diminuer de 80% en Europe sur une période aussi courte ? Pourquoi les colonies d’abeilles sont-elles atteintes à ce point dans la même période ? Les travaux scientifiques sont pléthore sur ces sujets mais ne dégagent pas de consensus. Les chercheurs, et des organismes comme l’IPBES mettent en avant un processus multifactoriel fondé sur 5 points : changement d’usage des terres et des mers, exploitation directe, changement climatique, pollution, espèces invasives. Nulle mention des pesticides alors que pour une partie des scientifiques, le lien avec ces produits paraît primordial. Comment est-ce possible ? Les biologistes pourraient avoir besoin des sociologues pour comprendre les difficultés qu’ils ont à affronter dans leur quête de la vérité.

 

> SYMBIOSES EN MER : VIVRE À DEUX POUR VIVRE MIEUX.
8 OCTOBRE À 20H30

Par Marc-André SELOSSE, biologiste, professeur au Muséum National d’Histoire Naturelle. Il a écrit de nombreux ouvrages de vulgarisation scientifique.
INSCRIPTION : https://my.weezevent.com/symbiose-en-mer-vivre-a-deux-pour-vivre-mieux
ou par mail communication@sb-roscoff.fr

La vie est souvent associée à l’idée de compétition. Pourtant, la coopération entre espèces est fondamentale : souvent, dans les eaux marines, deux espèces différentes s’entraident. Anémones et coraux sont aidées par les algues qu’ils abritent et nourrissent dans leurs cellules, des algues supportent la marée basse grâce à des champignons, des animaux marins vivent dans des conditions qui paraissent infernales (profondeurs océaniques, vases privées d’oxygène) grâce à des bactéries. Comment la symbiose, la vie à deux, ouvre-t-elle la porte de milieux variés, parfois hostiles ?